Le meilleur musée du monde! le musée de l'Acropole! Preview

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Introducción

Bonjour d'Athènes! Kalimèra! Je suis Alexandra.Merci de vous me joindre pour cette promenade dans l'un des plus beaux musées du monde, le musée de l'Acropole.Comment utiliser cet audio guide: Comme vous pouvez le constater dans la fenêtre d'affichage de votre lecteur audio, il est conseillé de suivre l'ordre indiqué pour la visite complète. C'est une excellente idée pour profiter pleinement de la visite. Cela permet de saisir pleinement le contexte et la progression de l'expérience. Si vous avez des préférences spécifiques ou des arrêts particuliers que vous souhaitez explorer en premier, n'hésitez pas à ajuster votre itinéraire. Il peut être déroutant de naviguer seul, c'est pourquoi le plus simple est de suivre la visite dans l'ordre que j'ai indiqué. C'est vrai, même avec des indications précises, la visite d'un musée peut parfois être déconcertante. La flexibilité est une excellente approche pour apprécier au mieux chaque moment de la visite.Bienvenue, commençons notre visite du Musée de l'Acropole.

Présentation du musée

Ce musée a été inauguré le 20 juin 2009. Il a été conçu par deux architectes célèbres, le Grec Fotiadis et le Suisse-français Tsoumi. Il a coûté 200 millions de dollars et est situé à seulement 300 mètres de la promenade piétonne de la colline de l'Acropole. La surface totale de ce musée est de 21.000 mètrescarrés, la zone d'exposition de 14 000 mètres carrés et la zone verte environnante de 7 000 mètrescarrés. Il est fait de verre, de cimentarmé et d'acier.Il se compose de trois étages et estentièrement bioclimatique. Ici, toutes les pièces originales et copies du bâtiment de l'Acropole sont représentées : la porte des Propylées, le temple de Niki (en grec, signifie Victoire), le temple du Parthénon et le temple de l' Erechthéion. Tout était dédié à la déesse de l'Olympe, protectrice de la villed'Athènes, Athéna, déesse de la sagesse. C'est pourquoi la villes'appelle aujourd'hui Athènes , sa propre ville !

Stop 1 - L'entrée - L'extérieur

En descendant les marches qui mènent à l'entrée du musée, nous devons admirer le magnifique sol transparent qui protège les zones de fouilles d'origine datant de 3000 ans avant Jésus-Christ. Sous nos pieds se trouvent des fresques, des aqueducs, des parties de rues de maisons privées, des bains, des magasins, des laboratoires, depuis la préhistoire jusqu'à l'époque byzantine. Si vous vous approchez de la rampe et que vous regardez attentivement au-dessus d'elle, vous verrez un puits rempli de pièces de monnaie. On dit que si vous lancez une pièce et faites le vœu de retourner à Athènes, cevœu sera exaucé. Essayez si vous le souhaitez.92 piliers soutiennent le musée, placés avec soin dans les fouilles, ce qui donne l'impression que le bâtiment vole au-dessus du sol! Les planchers ou plafonds en verre, selon l'endroit où l'on se trouve, sont l'une des caractéristiques architecturales les plus impressionnantes des bâtiments.Climatisation naturelle et sols en marbre partout ! Dans ce musée, on peut voir des sculptures grecques anciennes, de l'architecture moderne et les milliers d'années d'histoire de cette ville ! À gauche, près du sol de l'entrée, la statue en marbred'une chouette se tient sur un pilier, symbole de la sagesse de la déesse Athéna.

Stop 2 - L'entrée - L'intérieur

En entrant dans le musée, au rez-de-chaussée, se trouvent des répliques miniatures des différentes phases de construction de l'Acropole. Vous pouvez regarder les vidéos sur les murs, ainsi que sur les magnifiques sols transparents partout ! Après avoir vérifié les billets à l'étage, vous pourrez observer le fameux « Egenion » (point d'ouverture du musée), c'est-à-dire une ancienne coupe à vin et des restes d'animaux sacrificiels datant du 3ème siècle avant JC, trouvés dans le sous-sol d’une vieille maison, ils auraient apporté santé et bonheur à leurs propriétaires de l’époque ! Entrons donc dans la salle des Klities. C'est ici que sont présentés les vestiges des sanctuaires et des établissements qui se sont développés sur les pentes de l'Acropole à travers toutes les périodes de l'histoire.

Stop 3 - La salle des Klities - Introduction

Sous vos pieds, vous pouvez admirer des parties du plan urbain de la ville antique, des maisons, des laboratoires, des rues, des places, des depots d'eau. À gauche et à droite de la salle, des milliers d'objets ont été laissés par les anciens habitants. La plupart d'entre eux sont en terre cuite, les plus précieux ayant été voles ou perdus.

Stop 4 - La salle des Klities - Côté gauche

En partant du côté gauche de la salle, sur le mur, on trouve des coffrets de marriage décrivant l'ensemble de la cérémonie de mariage dans l'Athènes antique, depuis le sanctuaire de Nimphi (VIe siècle av. J.-C.) jusqu'à la naissance du premier enfant. Plus loin, sur le côté gauche de la galerie, se trouvent des objets provenant du sanctuaire d'Asklepios, le dieu de la médecine et de la santé. Son symbole est le serpent. C'est à partir de son nom que furent créés les premiers hôpitaux de Grèce (Asclipeia).Les nombreuses dédicaces, avec des scenes où des fidèles s'approchent d'Asklepios et de sa famille, et les ex-voto anatomiques, avec des représentations des parties du corps humain, qui ont été guéries, témoignent de la grande importance du sanctuaire dans la vie religieuse de la ville. Les ex-voto avec des membres du corps humaintémoignent de la grande importance du sanctuaire dans la vie religieuse de la ville.Thérapie des yeux, traitement de l'oreille, du sein, de la jambe, de tout le corps. Juste après, nous voyons quelques pièces du sanctuaire et du théâtre de Dionysos, le dieu de la végétation et du vin. En tant que principal sanctuaire du dieu à Athènes, c'est ici que les Athéniens célébraient les Grandes Dionysies ou Dionysies de la ville, la fête la plus glorieuseen l'honneur du dieu. C'est à partir de cesactes d'adoration qui reconstituent la vie et les passions de Dionysos que naît l'art dramatique, les concours dramatiques et l'art du théâtre. Jetez un coup d'œil à la réplique du théâtre de Dionysos, le plus ancien théâtre du monde, qui se dresse en amont du sanctuaire du dieu. Dans sa forme définitive, l'auditorium pouvait accueillir 17 000 spectateurs.Les trois formes du théâtre antique y ont été présentées et perfectionnées - tragédies, comédies et drames satiriquees - et les œuvres des plus grands poètes tragiques et comiques de la Grèce antique - Eschyle, Sophocle, Euripide et Aristophane - y ont été jouées pour la première fois. Admirez les danseuses et les masques de théâtre.

Stop 5 - La salle des Klities - Côté droit

En revenant au début de cette salle, nous nous approchons du mur droit. Mythes et légendes, dieux et héros, navires de guerre officiels et populaires, sanctuaires plus ou moins grands, bâtiments publics, maisons privées, collection de vases du cimetière, sepultures d'enfants, vases de sumposium, assiettes à poisson, poupées en argile, animaux en argile pour enfants, vitrines et miroirs miniatures, toutes les activités de la vie quotidienne sont ici ! On y trouve aussi des pieces d'argent, des couverts de cuisine de l'époque ! Et attention: partout, la langue grecque estécrite !

Stop 7 - Le fronton de l'Ekatompedon

Le fronton en poros calcaire de l'Ekatompedon (le temple avant le Parthénon) est visible! L'Archaïque est la période qui date du VIIe siècle avant J.-C, jusqu’à la fin des guerres perses (480-479 avant J.-C.) et qui se caractérise par le développement de la cité-état et les changements alternatifs du système politique qui aboutissent finalement à la démocratie. C'est peut-être pour des raisons de gloire politique qu'un grand temple a été construit à l'emplacement du future Parthénon ! Les objets exposés sont disposes comme quelqu'un aurait pu les voir en montant sur l'Acropole il y a 2 800 ans!Regardons maintenant de plus près ce fronton: à droite, on peut observer le démon à 3 corps à 3 têtes avec l'ours et la queue du serpent, c'est Vireus qui dans un salut contre Hercule se transforma en eau, feu ou de l'air. Au centre, deux lions étranglent un taureau tandis qu'à gauche Hercule combat un monstre marin appelé Triton.On peut voir tellement de belles couleurs très bien conservées ! L'identité des "Démons Trois" reste inconnue. Cependant, certains disent qu'il est le dieu de la mer Nérée, tandis que d'autres pensent qu'il s'agit de Typhon, fils de Gaia (Terre) et du Tartare. Si cette créature est bien Typhon, la figure qui se tient devant lui doit être Zeus, qui, selon la légende, l'a détruit avec sa foudre. On pense que les conflits représentés sur ce fronton signifient que les humains cherchaient à vaincre les éléments de la nature tout en inspirant le respect de la majesté et du pouvoir des dieux. Et maintenant entrons dans le jardin des statues ! Veuillez noter qu'en entrant dans le jardin des statues, les photographies ne sont pas autorisées. Vous pourrez à nouveau utiliser votre appareil photo dans la salle des Cariatides.

Stop 6 - La salle des Klities - Au milieu

Au milieu, vous pouvez voir deux statues romaines en terre cuite de Niki qui soutenaient autrefois le toit d'une maison ! Je vous propose d'admirer le Trésor de Marbre de la Vénus Céleste, qui fait partie de la cérémonie de mariage, au cours de laquelle une drachme d'argent est lancée aux nouveaux mariés en leur souhaitant du bonheur et de nombreux enfants! C'est merveilleux!On quitte cette salle monumentale des Cleites au rez-de-chaussée, 16 mètres séparent la montée des Cleites d'un étage à l'autre, levez les yeux et vous verrez des gens marcher ! Fantastique! Une réalisation architecturale qui met en valeur de manière impressionnante la transparence du bâtiment ! Avec un peu d'imagination, l'ascension de cette salle ressemble beaucoup à celle du rocher sacré! Nous montons maintenant les escaliers jusqu'au 1er étage et nous plongeons dans la période archaïque.Dans un parcours circulaire se déroule presque toute l'histoire du sommet du Rocher, depuis le IIe millénaire avant JC, jusqu'à la fin de l'Antiquité.

Stop 8 - Jardin des statues

1.500 mètres carrés d'espace ! 75 statues de Kores, la meilleure collection au monde! Ces jeunes filles étaient les dédicaces les plus caractéristiques des familles aristocratiques d'Athènes. Elles tenaient d'une main une grenade, une couronne ou un oiseau en offrande. Elles représentaient l'idéal de la jeune fille. Un pied devant, soulevant l'étoffed'une main. Toutesont un beau sourire, le fameux sourire archaïque, attitude sociale de l'époque et communication joyeuse avec la déesse Athéna. Après les Perses, elles ont été abandonnées dans de grands trous dans le sol. Il reste donc des traces de couleurs sur les cheveux, les yeux et les bijoux ! Elles sont sigracieuses ! Voyons et faisons connaissance avec certains d'entre elles.

Stop - 9 Statue du SphinxIl

Il s'agit d'une statue avec une tête de femme, un corps de lion et une queue de serpent, comme les statues égyptiennes. Le Sphinx est assis sur ses pattes arrière et regarde droit devant lui. Ses grands yeux sont en amande, ses sourcils sont arqués et ses lèvres forment le sourire caractéristique de l'époque appelé "sourire archaïque". Ses cheveux nodules sont rassemblés à l'arrière par un bandeau et retombent librement sur son dos et ses épaules. Ses longues ailes sont replies vers l'arrière et étaient initialement décorées de détailspeints. Dans l'Antiquité, ce sphinx était placé sur une haute colonne.

Stop 10 - Le porteur de veau

Quelques pas plus loin se trouve la statue d'un homme, aujourd'hui connu sous le nom de "Porteur de veau". Elle représente un homme barbu portant sur ses épaules un veau, son offrande à la déesse Athéna. Il porte une fine himation couvrant ses épaules mais laissant l'avant de son corps à découvrir. Il est très probable que son himation ait été peint à l'origine, ce qui permet de le distinguer facilement de sa chair. Sur sa tête, un bandeau retient ses longs cheveux. Son visage reste expressif, meme sil'iris de ses yeux, fabriqué à l'origine dans un autre matériau, a disparu. Ses lèvres forment le fameux "sourire archaïque", une expression réservée, Presque amusée. Il tient le petit animal par les pattes, la tête de l'animal s'incline vers celle de son maître et sa queue repose sur son bras. Sur la base de la statue, une inscription écrite de droite à gauche nous informe que la statue a été dédiée par Rhombos, fils de Palos.On pense que la statue représente Rhombos lui-même, un riche Athénien qui avait l'argent nécessaire pour dédier quelque chose d'aussi cherqu'une statue de marbre sur l'Acropole. Le motif de l'homme portant un animal est fréquent sur les petites figurines de bronze, mais c'est la première fois, à notre connaissance, qu'il est utilisé sur une statue de marbre de grande taille.

Stop 11 - Le Peplos Kore

En continuant, vous ne pouvez pas manqué une statue de femme (Kore) avec un écran vidéo à côtéd'elle. La Kore a été baptisée "Peplos Kore" en raison du vêtement qu'elle porte - le peplos. Le peplos était attaché au milieu par une ceinture et sur les épaules par des épingles en bronze qui étaient fixées dans les petits trous qui ont été conservés. Sous son péplos, la Kore porte un chiton plus long, dont les plis fins en serrent ses jambes.L'analyses pectrographique des couleurs a montré que la que la ceinture était autefois bleue et verte et le chiton bleu, avec une bande verte au niveau du cou. Le peplos était blanc - sapartie centrale était décorée de ranges verticales de petits animaux, d'oiseaux et de cavaliers représentés sur des carrés rouges encadrés par des bandes de rosettes colorées sur un fond vert. Les bordures du péplos sont ornées d'une double bande de spirales, d'éléments floraux et d'une chaîne de volutes et de palmettes alternant avec des fleurs de lotus.Les cheveux de la Kore tombent sur ses épaules en longues boucles, tandis que derrière, ils sont attachés par un ruban. La peinture rouge qui recouvre aujourd'hui les cheveux est une sous-couche sur laquelle a été appliquée la couleur brune finale. La meme teinte rouge recouvre l'iris des yeux et les lèvres, tandis que les pupilles, les paupières et les sourcil sont probablement été rehaussés de peinture noire.Des traces de tiges métalliques sont conservées dans les 35 trous situés sur sa tête qui supportaient un stéphane de rayons lumineux ou de fleurs de lotus. De petits trous dans les lobes d'oreille indiquent qu'elle portait autrefois des boucles d'oreille en bronze et une tige dépassant du sommet de la tête est un meniskos.La main gauche de la Koré a été fabriquée à partir d'un morceau de marbre séparé et a été insérée dans l'encoche encore conserve aujourd'hui. Sa main droite s'étend vers le bas et elle serre les doigts comme si elle tenait quelque chose. Cette particularité, associée à des vêtements conservateurs pour l'époque, a conduit de nombreuses personnes à penser qu'il ne s'agissait pas d'un simple Coré, mais d'une déesse - peut-être Artémis - qui aurait tenu des flèches dans sa main droite et un arc dans sa main gauche. Cette statue est l'œuvre d'un important artiste athénien, peut-être le même que celui qui a réalisé le "Rampin rider", notre prochaine étape.

Stop 12 - Le cavalier Rampin

La statue a été retrouvée en pieces détachées en 1886 à l'ouest de l'Erechthéion. Certaines parties sont manquantes et la tête est une copie en plâtre de l'original qui se trouve au musée du Louvre à Paris. La statue a été baptisée par convention "Cavalier Rampin", du nom du premier propriétaire de la tête, le collectionneur français Georges Rampin.Il s'agit de la plus ancienne et de la plus célèbre statue équestre dédiée à l'Acropole. Un jeune homme nu monte à cheval, assis vers l'avant, presque sur le cou de son cheval. La bride et les rênes en métal que tient l'homme sont fixées dans les trous percés dans la crinière du cheval. L'artiste a tenté de rendre le physique du cavalier et les details nanatomiques de son abdomen. Sur sa tête, il porte une couronne de celery sauvage ou de feuilles de chêne qui signifie qu'il a été le vainqueur d'un événement équestre, peut-être aux Jeux de Némée, dans le Péloponnèseou aux Jeux olympiques.Les traits de son visage sont typiques de l'époque: grands yeux en amande, sourcils fins et sourire étriqué dit "sourire archaïque". Des traces de couleur sont encore conservées sur le visage et les cheveux du cavalier, ainsi que sur la crinière du cheval. Les coûteuses statues de cavaliers étaient des dédicaces des deux classes socio-économiques supérieures, les pentacosiomedimnoi et les triacosiomedimnoiou cavaliers. Ces deux classes avaient contracté l'obligation coûteuse d'entre tenir des chevaux de guerre. Par conséquent, seuls les nobles aisés pouvaient participer aux événement séquestres, que cesoit en tant qu'athlète souentant que propriétaires de chevaux. C'est à cette classe supérieure qu'appartient notre cavalier qui, après avoir remporté les jeux, ainaugurésa statue commémorative sur l'Acropole.

Stop 13 - Le cavalier perse ou scythe

À votre gauche, à côté du cavalier de Rampin, se trouve une autre statue, appelée le cavalier persanou scythe. Le nom conventionnel du cavalier "persan" ou "scythe" est dû à sa tenue vestimentaire qui est d'origine orientale. Le cavalier est vêtu d'un chiton court décoré de motifs en forme de feuilles de couleur verte, rouge et bleue avec un contour jaune. Son pantalon ajusté est décoré de losanges colorés dont la taille diminue vers le bas, ce qui indique l'élasticité du tissu. Aux pieds, il porte des bottes rouges, sur lesquelles on peut encore voir les épingles en bronze qui servaient à fixer les lacets. C'est un archer, comme en témoignent les trouspercés sur sa cuisse gauche, qui servaient autrefois à fixer le carquois, une pochette pour les flèches. Les trous dans les antérieurs du cheval servaient également à insérer des touffes de crin en bronze fixées, ce qui rendait l'aspect de la crinière encore plus impressionnant.

Stop 14 - Le fronton de Gigantomachie

Quelques marches plus bas, sur le côté gauche, se trouve le fronton de la Gigantomachie. Une belle déesse Athéna en guerrière dans la bataillecontre les géants. Il s'agit d'une énorme pièce de marbre. Au centre du fronton, Athéna attaque le géant Engelados dont il ne reste que la pointe d'un pied. Dans sa main droite, aujourd'hui disparue, elle devait également brander une lance. À côté du Géant, un second, blessé, lutte pour se redresser sur ses pieds, en s'appuyant sur un bouclier désormais perdu. Deux autres Géants sont tombés dans les coins, vaincus par d'autres dieux, eux aussi disparus. La déesse porte l'"égide" et des serpents couvrent une de ses mains tandis que l'autre tient une épée. Elle mesure 2 mètres de haut! Des traces de peinture rouge et verte sont encore conservées sur le géant, ainsi que sur les cheveux et les vêtements d'Athéna.La qualité de l'exécution de ce fronton a permis de supposer qu'ils'agis sait d'une création de l'un des plus importants sculpteurs de la période archaïque, peut-être Antenor ou Endoios.

Stop 15 - Koré d'Anténor

En s'enfonçant dans le jardin des statues, on ne peut manquer la statue de la plus grande Koré de l'Acropole, la Koré d'Anténor, ainsi nommée par son sculpteur, Anténor.La Koré porte un élégant chiton à manches longues et, par-dessus, un himation fixé sur son bras droit par des boutons en relief. Selon l'analyses pectrographique, ses vêtements étaient richement décorés de rosettes peintes et de meanders élaborés dans des teintes bleues et rouges qui se sont malheuresement oxydées avec le temps.Dans sa main droite, la Kore tenait une offrande à la déesse, tandis que de sa main gauche, elle écartait probablement son chiton pour faciliter sa marche. Ses cheveux nodules tombent sur son dos tandis que quatre mèches bouclées encadrent chaque côté de son visage et débordent sur le devant. Sur sa tête, elle porte un stéphane décoré de peinture, une fois encore orné de bijoux en bronze - peut-être des fleurs.Les boucles d'oreilles qui ornaient ses oreilles étaient également en bronze, tandis que le bracelet de son poignet gauche étaitsculpté en relief. Ses yeux étaient en verre, sescils en bronze et ses paupières rehaussées de noir. La tige de bronze qui dépasse du sommet de sa tête pourrait être un meniskos, bien que de nombreux specialists pensent qu'elles out enait le cimiermétallique d'un casque. Cette dernière théorie estétayée par le fait que le sommet de la tête de Kore n'a pas été sculpté en détail. Dans cecas, la figure représentée ici pourrait être la déesse Athéna qui tiendrait une lance dans sa main droite et non une offrande. Le socle où se trouve la statue porte une inscription gravée qui nous informe que "Néarque, le potier, a dédié la statue à Athéna dèsses premiers revenus.

Stop 16 - Statue d'un scribe

Juste à côté, sur votre main gauche, vous pouvez voir la statue d'un scribe. Elle a été trouvée en fragments en 1865 lors des travaux de construction de l'ancien musée de l'Acropole. Une grande partie de la tête estune copie en plâtre de l'original qui se trouve au musée du Louvre à Paris depuis 1817. Cette pièce manquante est connue sous le nom de "Tête Fauvel", du nom du consul français à Athènes qui, au cours de sesintenses pillages archéologiques en Grèce, a fourni le fragment sculptural à son pays.Le scribe porteune himation qui laisse le côté droit de son corps à découvert. Il est assis sur un tabouret posé sur un coussin rouge. L'homme a la tête penchée sur sa main droite, dans laquelle il devait tenir un stylet en forme de crayon pour écrire sur une tablette - sculptée dans une pièce séparée oupeut-être en bois. Cette tablette aurait été fixée sur ses genoux dans des trouspercés.Les traces de bandes colorées sur ses pieds indiquent qu'il portait des sandales.

Stop 17 - Niki de Kallimachos

En vous promenant dans le jardin et parmi d'autres statues, vous remarquerez un socle très élevé où vous pourrez admirer la victoire de Calimachos. Niki (la Victoire) sembles'envoler vers la droite, les jambes relâchées et sa courte himation retombant vers l'arrière, ce qui donne une impression de mouvement. Elle est soutenue sur le socle par son long chiton qui tombe entre ses jambes. Ses ailes ont été réalisées dans une pièce de marbre séparée, puis attachées à son dos par des ouvertures rectangulaires.Par son vote, le général athénien fit décider les Athéniens de la bataille de Marathon, qui fut une grande victoire!Au moment de sa découverte, la statue conservait un meander peint en rouge sur le bord supérieur du chiton et des bandes bleues et rouges sur les bords de l'himation. Autour de son cou, on peut voir neuf petits trous, dans lesquels était autrefois fixé un collier en métal, aujourd'hui disparu.Le caducei qu'elle tenait dans la main gauche a également disparu, mais de nombreux specialists pensent que le caducée de bronze qu'elle tenait peut être identifié avec le ΕΑΜ Χ 7146.

Stop 18 - Le garçon Kritios

La statue suivante est celle d'un jeune garçon, appelé "Garçon de Kritios".Le torse de la statue a été découvert en 1865-1866 au sud-est du Parthénon, et la tête en 1888 près des murs sud de l'Acropole. Il s'agit de l'une des œuvres les plus importantes de l'art grec ancien et la plus caractéristique de ce que l'on appelle le "style sévère". Les archéologues l'ont surnommé le "Garçon de Kritios", d'après le nom du sculpteur qui l'aurait créé.Le "Garçon de Kritios" est représenté debout, nu. Il appuie son poids sur sa jambe gauche, tandis que la droite reste libre, pliée au niveau du genou, dans la posture caractéristique du "style sévère". Son expression est solennelle et ses yeux, qui étaient à l'origine fabriqués dans un autre matériau, n'ont pas survécu. Ses cheveux épousent la forme de son cuir chevelu et sont étroitement rassemblés autour d'un anneau, quelques mèches éparses tombant sur ses tempes et sa nuque.Des traces de teinture rouge sont conservées sur ses cheveux.Pouvons-nous continuer?

Stop 19 - Adolescent blond

Veuillez trouver la tête d'un garçon blond. Ne vous inquiétez pas, c'est facile à trouver car c'est le seul ici!La tête appartient à une statue de jeune, peut-être un athlète. Elle a été trouvée en 1887 lors de fouilles archéologiques pour la construction de l'ancien musée de l'Acropole dans la zone du sanctuaire de Pandion. Son nom moderne de "garçon blond" est dû au résidu de couleur jaune d'or qui avait été conservé sur ses cheveux au moment de sa découverte. Des traces de couleur rouge sur les lèvres et jaunâtre sur les yeux étaient également visibles à cette époque.La tête est légèrement tournée vers la droite, les yeux sont grands, les paupières lourdes, le nez droit et la bouche bien dessinée avec la lèvre inférieure plus proéminente. Les cheveux, divisés en deux tresses, s'enroulent autour de la tête et se nouent sur le front sous la frange ondulée. Sur le sommet de la tête, un trou a été percé, probablement pour y fixer un meniskos.L'expression solennelle, presque mélancolique, de son visage révèle la nouvelle perception de l'art sculptural à l'époque du "style sévère".

Stop 20 - Athéna Promachos

En avançant, nous rencontrons la belle déesse de bronze Athéna Promachos ! Athéna est toujours à la pointe du combat! Ainsi, armée et menaçante, elle semble prête à frapper son adversaire avec la lance aujourd'hui perdue qu'elle tenait autrefois dans sa main levée. De l'autre main, elle devait saisir un bouclier, don’t seule une partie de la poignée est conservée. Sur la tête, elle porte un casque au cimier spectaculaire, dont le sommet est en forme de tête de cygne. Elle porte un long chiton au-dessus duquel tombe un autre vêtement, peut-être un péplos, et un himation. Une égide dorée, ornée d'écailles incisées et de serpents stylisés sur son pourtour, couvre sa poitrine et son dos.Nous entrons maintenant dans l'une des salles les plus intéressantes du musée. Préparez vos appareils pour prennez des photos!

Stop 21 - Statues des cariatides

Les voici! Les célèbres statues des Caryatides qui soutenaient le toit extérieur du temple d'Erechthéion!Les cinq sont les originales, la sixième se trouve au British Museum de Londres, enlevée par le célèbre Anglais Lord Elgin avec beaucoup d'autres pièces de l'Acropole, lorsqu'il était l'ambassadeur britannique en Turquie à cette époque. Regardez les beaux cheveux et les corps gracieux ! La statue de Londres a été nettoyée dans les années 1930 avec du chlorium, tandis que les statues athénienne sont éténettoyées au laser. 60 ans plus tard, elles conserventleur couleur brune, en raison de la quantité de fer contenue dans le marbre pentélique !Le terme de Caryatides nous a été transmis par Vitruve qui raconte l'histoire des femmes de Caryes en Laconie dans le Péloponnèse qui furent punies par les autres Grecs et durent ainsi porter sur leur tête le poids de leurs vêtements et de leurs bijoux car leur ville avait soutenu les Perses.Toutefois, selon Lucien, les femmes de Caryes étaient célèbres pour leur danse en l'honneur de la déesse Artémis, qu'elles exécutaient avec des paniers de cérémonie sur la tête.

Stop 22 - La Koré à la sandale perdue

En se tournant vers la droite, on trouve quelques pièces de la frise du temple d'Erechthéion. Egalement, une fenêtre sud du même temple en morceaux et de belles pièces du temple de la déesse Athéna Niki montrant une Gigantomachie. Très célèbre est la Niki qui essaie de porter sa sandale ! Le corps et la robe sont tout simplement magnifiques !Regardez-la! Admirez les détails de la sculpture. Un chef-d'œuvre. C'est un chef-d'œuvre, n'est-ce pas?

Stop 23 - La tête d'Alexandre le Grand

Nous quittons cette salle, nous tournons à droite et nous trouvons ici deux choses intéressantes. La première est la tête en marbre d'Alexandre le Grand, probablement de la même époque que les 300 boucliers dédiés au Parthénon. Elle a été trouvée en 1886 près de l'Erechthéion sur l'Acropole. Alexandre le Grand est représenté jeune, comme il l'aurait été lors de sa seule visite à Athènes, après la bataille de Chaironeia en 338 av. Les yeux enfoncés, le regard vers le haut, les lèvres entrouvertes ainsi que la coiffure caractéristique, avec de riches boucles se dressant sur le front, l'anastoli, sont autant de traits typiques d'Alexandre.La peinture rouge qui subsiste à certains endroits de la cheve lure était très probablement la base de la teinte dorée finale des boucles, tandis que la façon dont les mèches sont formées à l'arrière de la tête suggère que la tête étaitornée soit d'une couronne, soit d'un bandeau réalisé dans un autre matériau qui n'a pas survécu.

Stop 24 - La balle magique

L'autre est une balle magique: Soleil, lion, dragon et symboles de la magie. Elle a été trouvée au théâtre de Dionysos en 1866.Sa surface estentièrement recouverte de scènes en relief, d'inscriptions et de symboles. D'un côté, Hélios est représenté comme "Kosmokrator", le maître tout-puissant de l'univers. Il estassis sur un trône sous une arche et tient un fouet et trois torches enflammées. Les chiens à ses pieds symbolisent probablement les brillantes "étoiles-chiens" du ciel : Sirius et Prokyon. Le reste de la sphere est rempli de symbols astraux, magiques, alchimiques et géométriques, de scenes animux allégoriques, de chiffres et d'inscriptions incompréhensibles, peut-être des invocations à Hélios. Un seul mot, gravé à l'intérieur d'un des cinq cercles qui se croisent, est Claire ment lisible : ΑΙΘΗΡ (aithír), qui est le premier des cinq éléments de la nature (éther, terre, eau, feu et air).La sphere est considérée comme un objet magique lié au culte d'Hélios.Comme elle a été trouvée dans le théâtre de Dionysos, elle pourrait être liée à une forme de rite magique qui garantirait la victoire du propriétaire de la sphère dans un concours athlétique ou théâtral. Êtes-vous prêts à continuer ?

Stop 25 - Colonnes hermétiques

Regardez ces pieces uniques de l'entrée principale de l'Acropole, la porte des Propylées, ainsi que les deux colonnes hermétiques. Ces colonnes étaient en pierre, rectangulaires à quatre côtés et portaient au sommet un buste et parfois un torse d'homme. Elles étaient placées dans diverses régions de la Grèce antique comme des panneaux de signalisation, des hommages ou des symboles des limites d'un bien immobilier. Ils ont ensuite été adoptés par les Romains, ce qui leur a permis de se répandre en Europe occidentale.Avant de monter au deuxième étage, dans le coin de la pièce, observez Athéna allongée sur sa lance, en train de réfléchir.

Stop 26 - Relief de l'"Athéna pensive"

Il représente Athéna debout devant une stèle basse. La déesse porte un peplos, maintenu à la taille par une ceinture, et un casque de type corinthien. Elle est debout, s'appuyant sur sa lance d'une main, l'autre reposant sur sahanche. Ses pieds sont nus; le poids de son corps repose principalement sur le pied droit, tandis que le gauche est étendu vers l'arrière, ses orteils reposant juste sur le sol. La déesse a la tête inclinée et dirige son regard vers la stèlebasse qui se trouve devant elle.Cette stèle a fait l'objet de diverses interprétations. Certains la considèrent comme une borne de délimitation du sanctuaire de la déesse ; d'autres suggèrent qu'elle contient les archives des précieuses offrandes du sanctuaire. D'autres encore pensent qu'il contient les noms des guerriers tombés lors d'une bataille - un sujet qui correspondrait à l'expression pensive, presque triste, de la déesse.Bien que ce relief soit aujourd'hui entièrement blanc, l'analyse spectrographique a montré que son arrière-plan était peint en bleu dans l'Antiquité.

Stop 27 - 2e étage : Restaurant-Café

En montant les marches, vous pourrez vous asseoir et profiter du restaurant-café unique du musée, doté d'une magnifique terrasse avec une vue imprenable sur l'Acropole! De plus, si vous aimez les livres, vous pouvez visiter la librairie. Prenez autant de temps que vous le souhaitez et lorsque vous êtes prêt, passez à l'étage suivant, le 3ème.

Stop 28 - La galerie du Parthénon

Mes dames et messieurs, la galerie du Parthénon - un veritable pole d'attraction pour tout le monde !La galerie du troisième étage a été spécialement conçue pour accueillir les sculptures du Parthénon. L'espace se présente sous la forme d'une chambre vitrée qui s'enroule autour d'un noyau rectangulaire don’t l'orientation et les dimensions correspondent à celles de la cellad'origine du Parthénon.Les murs extérieurs du noyau intègrent les pierres sculptées en relief du temple frison, placées dans la même position qu'elles occupaient dans le monument, mais à une hauteur inférieure pour une meilleure visibilité. Les métopes sont présentées par paires entre les colonnes en acier de la salle, portant le même numéro que les colonnes du Parthénon. Les figures colossales autrefois exposées sur les deux pignons du bâtiment ont été placées sur des socles bas à l'est et à l'ouest du portique, de manière à pouvoir être vues de tous les côtés.L'exposition associe les sculptures originales en marbre à des copies en plâtre de celle sconservées au British Museum ou dans d'autres musées étrangers. Les parois de verre qui entourent la galerie assurent un éclairage naturel et permettent une vue directe entre les sculptures et le monument don’t elles sont issues.Ici, vous pouvez avoir un aperçu de l'âge d'or de Périclès – période classique du 5e siècle avant Jésus-Christ. Vous pouvez voir 15 000 pièces originales et répliques de la decoration originale du temple du Parthénon ! En avançant, nous atteignons la salle principale. Entrons à l'intérieur.

Stop 29 - La frise du Parthénon

Avec 360 personnages et figures divines et 250 animaux, Phidias, le célèbre architecte et sculpteur, a choisi comme sujet la fête la plus importante d'Athènes, les Grands Jeux Panathénées . Célébrant l'anniversaire de la déesse et se déroulant avec un éclat particulier tous les 4 ans! Ils durent plusieurs jours et comprennent des jeux athlétiques, équestres, musicaux, des rhapsodies et d'autres concours. Le jour de l'anniversaire de la déesse, le 28 du mois, c'est le Katombaion, c'est-à-dire autour du 15 août aujourd'hui (pensez à la Dormition de la Vierge Marie) ! Les Athéniens offrent alors à la déesse une nouvelle robe, le luxueux "peplos" qu'ils ont confectionné pour elle, et organisent des sacrifices en son honneur. Le programme iconographique d'un temple a des objectifs politiques, religieux et sociaux.La procession panathénaïque représente de manière très directe la forme de gouvernement la plus équitable et la plus parfaite qui ait jamais existé: la démocratie! Deux processions commençaient à l'angle sud, l'une se déplaçant le long de l'extrémité ouest et du côté nord et l'autre le long du côté sud. De cette manière, les participants à la procession seraient toujours vus en train d'avancer. Du côté nord, de droite à gauche, et du côté sud, de gauche à droite. Les deux parties de la procession se rejoignaient à l'extrémité et y participaient des hommes et des femmes, des prêtres avec leurs ustensiles sacrés, des cavaliers, des chars, des animaux à sacrifier. Les dieux et déesses de l'Olympe assistaient à la procession, assis sur des tabourets et placés à l'extrémité et au centre, le moment où le "peplos" était offert.Ainsi, au milieu des dieux et des déesses, nous voyons le roi Archon, la prêtresse et les trois enfants jouer leur rôle dans la célébration! Cet énorme ensemble sculptural a été achevé en 4 ans ! Les reliefs ont été tracés et gravés sur des blocs de marbre de 65 centimètres d'épaisseur ! De nombreux sculpteurs ont travaillé sur cette frise, probablement une cinquantaine! À chaque angle, un maréchal est représenté et, entre eux, des cavaliers dans différentes postures. Le cortège se déplace de droite à gauche et comprend des jeunes gens qui s'apprêtent à monter à cheval et d'autres qui sont déjà montés. La composition de la première section du côté nord comprend des groupes de 60 cavaliers qui se chevauchent sur des niveaux successifs. La section suivante montre le concours des apobates. Le moment précis où les cavaliers montent ou descendent de leurs chars.Vient ensuite la procession sacrificielle: taureaux et béliers, hommes portant des rameaux d'olivier, musiciens, hommes portant des jarres d'eau et les plateau d'offrandes. La procession des chars suit et après la procession sacrificielle est représentée. La procession sacrificielle se poursuit jusqu'à l'extrémité est où les deux files de la procession se rejoignent au-dessus de l'entrée du temple. La fries orientale est la plus sacrée et c'est pourquoi aucun animal n'y est représenté. Ce n'est d'ailleurs qu'à cet endroit que les femmes participent à la cérémonie.En tête de chaque file se dirigeant vers le centre, les femmes apportent les plateau cérémoniels pour les cruches de sacrifice et les bols à hirondelle pour les libations, les brûleurs d'encens et les harpes. L'offrande du peplos (robe) est représentée au centre, au-dessus de l'entrée du temple. C'est l'acte ultime, le point d'orgue de la cérémonie panathénaïque. Cinq personages participent à la scène.Le roi Archon et un garçon tiennent le peplos. Une prêtresse se tournevers deux figures féminines plus petites. Les dieux et les déesses sont assis à gauche et à droite. Ils tournent le dos à la scène sacrée du peplos (robe). Entre les divinités et le cortège se trouvent les héros éponymes de l'Attika. Ce sont les ancêtres mythiques des Athéniens, qui ont donné leur nom à la tribu, c'est-à-dire aux subdivisions administratives de l'État athénien. Les répliques ont été envoyées par le British Museum au 19e siècle et ells étaient en bon état.60 % de la frise du Parthénon se trouve au Musée anglais et 40 % au musée de l'Acropole.Je tiens à vous dire que chaque fois qu'un des morceaux manquants de la frise revient ici, au musée, dans sa maison, on l'accueille par un petit concert de musique dans le jardin du musée, avant qu'il ne reprenne sa place. Vous comprenez que la frise est comme un immense puzzle dont il manque encore quelques pièces.Voyons maintenant les frontons du Parthénon.

Stop 30 - Le fronton ouest du Parthénon

La dispute entre Athéna et Poséidon pour la possession de la ville. Athéna donne l'olivier et Poséidon une source d'eau douce. Poséidon, très déçu, inflige à l'Attique des inondations d'eau de mersalée. Deux chars avec Niki et Amphitrite en tant qu'écuyères chevauchent les vagues. On voit également divers monstres marins, des tritons et des dauphins. Figures visibles : Iris avec Poséidon, Hermès avec Athéna, Kecrops, Pandrassos, Erysichton, Oreithya, fille d'Ericheus, le vent Borias et leursfils. Les personnages à demi couchés: Fleuve Kifissos, source Kalliroi, fleuve Flissos.

Stop 31 - Le fronton est du Parthénon

Il représente le grand moment de la naissance de l'Athéna d'or. Le soleil se lève et la lune se couche. On voit la tête de Sélini, la tête du cheval d'Hélios, la main gauche d'Hélios. Zeus (Jupiter) au centre, à gauche les statues d'Hestia, Dione et Aphrodie et à droite de Zeus, les statues d'Athéna, Hephaistos, Héra, Poséidon, Hermès, Arès, Apollon, Artémis.Des morceaux de 92 métopes sont visibles sur les côtés du temple :Les métopes orientales représentent des scènes de la Gigantomachie: la lutte des Dieux de l'Olympe contre les Géants qui tentaient de bouleverser l'ordre du monde. Les Dieux visible sont : 1) Hermès, 2) Dionysos, 3) Arès, 4) Athéna, 5) Amphitrite, 6) Poséidon, 7) Héra, 8) Zeus, 9) Hercule, 10) Artémis, 11) Apollon et Eros, 12) Aphrodite, 13) Hephaistos, 14) Hélios avec char. Métopes occidentales: Scènes de l'Amazonomachie. Les Grecs et leur héros Thésée affrontent les Amazones, une tribu barbare de femmes guerrières.Elles sont ici vêtues de leur habit habituel, le chiton court, et se battent, certaines à cheval. Les Grecs sont représentés nus. La reine des Amazones, Antiope, est représentée sur la première métope à gauche, à cheval. Sur le côté nord des métopes, on peut voir des scènes de la guerre de Troie, mais aussi Athéna avec Héra et Zeus avec Iris.Sur le côté sud, 23 métopes ont pour sujet la Centaromachie. Les 9 autres représentent des sujets divers. Les Lapithes de Thessalie ont invite leurs voisins les Centaures au mariage de leur roi Peirithoos. Le mythe raconte que les Centaures étaient une tribu barbare au corps de cheval et au torse et à la tête d'homme. Lors des noces, les Centaures ont trop bu et ont essayé d'enlever les femmes Lapithes. Pour les Grecs, la Centaromachie symbolisait la confrontation de la civilisation et de la logique avec la barbarie. Parmi les héros, on retrouve Thésée, le fondateur d'Athènes, également invité aux noces.D'une manière générale, les métopes du Parthénon présentent 4 thèmes de concours et de luttes, don’t l'issue est toujours en suspens!

Stop 32 - La fin

Les vues depuis les grandes fenêtres de cet étage sont incroyables !L'Acropole est là-haut! Nous fermons les yeux et nous imaginons cette époque! Gardons toujours à l'esprit les mots grecs d'harmonie et de symétrie !J'espère que vous avez apprécié cette visite du musée de l'Acropole. Vous avez vu le cœur de cemusée et ses points forts. En sortant dans le hall d'entrée, vous êtes revenu à votre point de départ. Si vous le souhaitez, vous pouvez descendre dans les fouilles situées juste en dessous du niveaud'entrée, avec le même billet.Si vous faites d'autres visites à Athènes, naviguez sur cette application pour trouver d'autres visites audio de la colline de l'Acropole, de la vieille ville, de Plaka ou de l'Agora antique. Ou mieux encore, visitez notre site web à keytours.gr pour participer à une visite guidée en direct.Bon voyage à tous!

Le meilleur musée du monde! le musée de l'Acropole!
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